La décision du Premier Ministre portant suspension des missions de contrôle intempestif jusqu’au 14 février auprès des opérateurs économiques a été levée par le Ministre des finances, selon un courrier du 28 décembre parvenu à la rédaction. Pourtant, la mesure de Sama Lukonde visait l’accélération de la provision du pays en produits de grande consommation à des prix accessibles à la population en cette période de fin d’année.
Pour Nicolas Kazadi, la mesure ne concerne que les contrôles diligentés par le ministère de l’économie. A cet effet, toutes les autres missions, dont celle des régies financières, doivent rester actives. Faux rétorque la Fédération des entreprises du Congo (FEC). « Ce moratoire est une résolution de la soixante-dix-septième réunion du conseil des ministres du Gouvernement du 18 novembre 2022. Et le Premier ministre a martelé que la décision portait sur tous les contrôles économiques et fiscaux de routine », a réagit Albert Yuma, président national du patronat congolais.
Et de poursuivre, « une modification de la portée de cette suspension ne peut être que l’œuvre d’une autre résolution du conseil des ministres, convoquée et présidée par le Président de la République conformément à l’article 79 de la constitution ».
Visiblement, le ministre des finances apparaît comme un obstacle au climat des affaires. Sur les marchés, la décision du premier ministre n’est pas ressentie. Les prix des produits alimentaires sont en hausse en cette période des fêtes de fin d’année.
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