Grand Inga: la BAD exige la mise en concurrence de tous les développeurs avant le décaissement de 55 millions $

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Si leur réalisation se heurte depuis toujours à la démesure du projet, les méga-barrages hydroélectriques d’Inga III à Inga VIII font miroiter la promesse de dizaines de milliers de mégawatts. 

En discussion avec les autorités congolaises sur les modalités de son soutien au projet d’Inga III, la banque africaine de développement souhaite mettre en concurrence les différents opérateurs privés. A la clé, le déblocage d’une aide de 55 millions de dollars. 

“La BAD a décidé de porter à cœur le projet Grand Inga, parce que la RDC est une puissance énergétique au cœur de l’Afrique et l’exploitation maximale des potentialités du site d’Inga peut favoriser l’industrialisation de l’Afrique”. C’est en ces termes que le patron de la BAD Akinwumi Adesina a affirmé en Juin 2019, lors de sa visite à Kinshasa.

Pour le moment, plusieurs développeurs ont manifesté leur volonté de participer au projet Inga III. Il s’agit du consortium mené par China Three Gorges Corporation et et Power Construction Corporation of China, Ltd.des chinois, qui a chiffré les dépenses à 10,5 milliards USD et les dépenses en immobilisation sont évaluées à 13,9 milliards USD. A cela s’ajoutent Fortescue Metal group (Australie), les groupes Evagor (Allemands), …

Le barrage hydroélectrique Inga III, une fois construit, pourra être en mesure de produire plus de 100 000 mégawatts, soit 5 fois plus que la capacité de production actuelle d’Inga I et II. De quoi impacter fortement le développement du pays et de la région.

Valéry Bakutweni

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