RDC-gestion du Parc de l’Upemba et de Kundelungu: les ONG exigent la résiliation du contrat signé entre Robert Muir et l’ICCN

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La gestion du parc national de l’Upemba et Kundelungu  préoccupe de plus en plus les organisations de la société civile congolaise regroupées au sein du mouvement “Tous pour la RD-Congo”. Dans un communiqué parvenu à la rédaction, elles dénoncent une fois de plus les violations de droits de l’homme perpétrées auprès des populations par l’actuel administrateur Robert Muir et exigent des enquêtes sérieuses.

«Dans le Mémorandum de l’Association de Libération de la Population autour du Parc Upemba signé par neuf de ses responsables et dont nous avons une copie, il est clairement détaillé comment monsieur Muir, administrateur et fondateur de Forgotten Parks selon plusieurs sources et sa bande financés par plusieurs organisations dont l’Union Européenne, ont violé massivement et continuellement les droits de l’homme en toute impunité comme du temps de Léopold II dans et autour du Parc de l’Upemba. Des noms sont cités avec détails et des cas bien expliqués sur le détournement des fonds (160.000USD) qu’auraient donnés la province du Lualaba et l’entreprise minière Tenke Fungurume Mining à Robert Muir et sa bande pour la conservation du parc national », indique le communiqué.

Les organisations de la société civile congolaise racontent dans le communiqué les traumatismes subis par les habitants de Kasenga, Mondwe et Upemba, qui nécessitent réparation. Toutefois, l’auteur principal aurait évité de rencontrer la Ministre de l’environnement lors de son dernier voyage dans le Haut-katanga pour éviter une confrontation éventuelle avec ses multiples dénonciateurs, révèlent-ils.

A ces jours, Robert Muir, gestionnaire du Parc de l’Upemba et de Kundelungu dans le Haut-Katanga, est lié par un contrat avec l’ICCN (institut congolais pour la conservation de la Nature). Les Ong insistent sur la résiliation dudit contrat et mettent aussi en garde plusieurs organisations dont l’Union Européenne, qui le finance en fermant les yeux sur les violations de droits de l’homme.

Valéry Bakutweni

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