Matières premières : Retrouvez les cours des métaux actualisés et l’historique des prix

0
651

De nombreuses matières premières sont cotées en bourse et le cours des métaux est souvent très volatil. Pour les métaux précieux comme l’or ou l’argent, la cotation de référence est celle du London Bullion Market Association (LMBA), qui établit des « fixings » deux fois par jour. Les transactions des métaux dits « non ferreux » (aluminium, cuivre, plomb et zinc) passent majoritairement par le London Metal Exchange (LME), qui représente 80% des échanges mondiaux. L’acier, l’inox ou la ferraille ne font pas l’objet de cotations en bourse et sont échangés par contrats entre acheteurs et vendeurs, ou par l’intermédiaire de négociants. Retrouvez ci-dessous tous les prix des métaux actualisés chaque mois.

Le cuivre

Le cuivre est le troisième métal le plus utilisé au monde après le fer et l’aluminium. C’est aussi l’un des plus anciens à avoir été exploité par l’homme, les premiers objets en cuivre datant de plus de 7 000 ans. Métal de couleur rougeâtre, le cuivre est un excellent conducteur thermique et électrique. Comme l’or et l’argent, il est ductile et facilement malléable. Le cuivre est très prisé de l’industrie électrique et électronique : fabrication de câbles, batteries, circuits électroniques, mais aussi dans la tuyauterie, les transports, ou la fabrication de pièces de monnaie. Le cuivre est aussi largement utilisé dans les alliages comme le bronze ou le laiton. Le cours du cuivre est particulièrement sensible à la conjoncture économique et peut subir de brutales variations. Le prix du cuivre indiqué et tiré des statistiques de la Banque mondiale, pour un fil ou cathode de cuivre de grade A à 99.9935% de pureté.

Depuis novembre 2019, le cours du cuivre s’établit à 5 860 dollars la tonne, en hausse de 1,8% sur un mois et en baisse de 5,4% sur un an. Le prix du cuivre au kilo s’établit donc à 5,86 dollars, soit 5,16 euros au cours actuel. Cette semaine, le prix du cuivre a connu une légère augmentation de 6 244,000 USD.

Le cobalt

Le cobalt est l’un de ces métaux qui définissent le monde moderne. Historiquement, on l’utilise pour colorer le verre ou la céramique. Les Égyptiens utilisaient des composés de cobalt il y a 2.600 ans dans leurs sculptures. Mais au XXe siècle, on a découvert que le cobalt possédait des qualités essentielles à nos technologies les plus avancées. Sa combinaison avec d’autres métaux permet d’obtenir des alliages extrêmement résistants, stables aux températures extrêmes et anticorrosifs.

De 2016 à 2018, le prix du cobalt a grimpé en flèche, passant d’environ 26.000 $ la tonne à plus de 90.000 $. Plus de 50 % de la demande totale de cobalt est actuellement destinée à l’utilisation de piles, tandis que l’UE et les États-Unis classent le cobalt comme matière première stratégique. En janvier 2020, la tonne de cobalt se négocie à 33.525 USD sur le marché international.

L’aluminium

L’aluminium est un métal fabriqué à partir du minerai de bauxite. Léger, malléable et ductile (capacité à s’étirer sans se rompre), il très prisé dans l’automobile, l’électromécanique, les emballages ou l’aéronautique. Il est également utilisé comme catalyseur et comme additif dans la chimie. Excellent conducteur, l’aluminium tend de plus en plus à remplacer le cuivre, plus cher et plus lourd, pour les câbles électriques.

La fabrication d’aluminium nécessitant une grosse quantité d’énergie, son prix est étroitement lié à celui du pétrole. Au prix payé aux fonderies et aux négociants, il faut de plus ajouter une « prime lingot », qui couvre les coûts de transport et d’assurance. Le prix de l’aluminium indiqué ici est tiré des statistiques de la Banque mondiale, établies à partir des chiffres du London Metal Exchange (LME), pour un lingot d’aluminium d’une pureté minimale de 99,7%.

Fin décembre 2019, le prix de l’aluminium s’est établit à 1 775 dollars la tonne, en hausse de 2,8% sur un mois et en baisse de 8,4% sur un an. Depuis le 21 janvier la tonne se négocie à 1 806,00 $/tonne, soit une légère augmentation de 0,58%.

L’or

L’or est coté au London Bullion Market Association (LBMA), la principale place d’échange pour l’or physique dans le monde. Plus de la moitié de la demande mondiale (4 080 tonnes en 2013) est absorbée par la joaillerie, 10% par l’industrie, 10% par les banques centrales, le reste étant de « l’investissement ». Ces dernières années, l’Inde et la Chine ont pris une place prépondérante sur le marché et représentaient 54% de la demande mondiale en 2013. Le cours de l’or est aussi fortement influencé par la spéculation et le cours du dollar (plus le billet vert monte, plus le cours de l’or baisse).

De par son caractère inaltérable et sa rareté, le métal jaune a toujours joué un rôle de valeur refuge pour les investisseurs et les petits épargnants. Contrairement à la monnaie, il ne peut pas être dévalué ni être englouti dans la faillite d’une banque. En cas de risque d’inflation, le cours de l’or a donc tendance à augmenter. L’investissement dans l’or physique permet aussi de diversifier ses placements sur un support qui ne dépend pas directement des marchés financiers. Le prix de l’or indiqué ici est tiré des statistiques de la Banque mondiale, établies à partir des chiffres du fixing de l’après-midi de Londres, pour un or fin à 99,5%.

Depuis décembre 2019, le prix de l’or s’établit à 1 471 dollars l’once, en baisse de 1,6% sur un mois et en hausse de 20,5% sur un an. En progrès de 0,50% sur une semaine, l’once d’or se négocie aujourd’hui à 1560 dollars (1406 euros).

L’argent

Après l’or, l’argent est le deuxième métal précieux le plus échangé sur les marchés. Ce métal blanc est utilisé pour la fabrication de bijoux et d’objets d’usage courant tels que des couverts, mais aussi sous forme d’alliage pour améliorer la dureté d’un métal notamment. L’argent est également recherché par l’industrie électronique (piles, batteries, ordinateurs, téléphones…), pour les panneaux photovoltaïques, la purification de l’eau et la pharmacie. La moitié de la demande est ainsi absorbée pour des usages industriels. L’argent est aussi une valeur d’investissement au même titre que l’or. Les courbes des prix des deux métaux suivent d’ailleurs généralement des trajectoires parallèles. Le prix de l’argent indiqué ici est tiré des statistiques de la Banque mondiale, établies à partir des chiffres du fixing de l’après-midi de Londres, pour un argent raffiné à 99,9%.

Le prix de l’argent s’établit à 17 dollars l’once, en baisse de 2,7% sur un mois et en hausse de 19,7% sur un an. Depuis le lundi 20 janvier l’argent se négocie à 18,06 dollars (16,28 euros) sur le marché. 

Le fer

L’abondance de l’offre et le ralentissement de la demande tirent les prix vers le bas. Alors que les prix avaient triplé entre 2006 et 2011, ils sont descendus depuis pratiquement à leur niveau d’avant-crise. La Chine, l’Australie et le Brésil sont les principaux pays producteurs. Le fer est le métal le plus utilisé dans le monde et l’un des plus abondants sur terre. Le minerai de fer est majoritairement utilisé dans des hauts fourneaux pour la fabrication de l’acier ou de la fonte. Le prix du fer indiqué ici est tiré des statistiques de la Banque mondiale, pour le minerai de fer importé de Chine (la référence du marché), à teneur minimale 62%.

Depuis novembre 2019, le prix du fer s’établit à 85 dollars la tonne, en baisse de 4% sur un mois et en hausse de 16% sur un an.

Le plomb

Le plomb est un métal non ferreux mou, lourd et très malléable. Il est principalement utilisé dans la fabrication de piles et batteries électriques, la fabrication de munitions, les gaines de câbles électriques, ou sous forme d’oxyde de plomb dans le verre ou les tubes cathodiques. Du fait de sa résistance aux rayonnements X et radioactifs, le plomb est aussi utilisé dans la radiologie et l’industrie atomique. Ce métal a longtemps été un matériau de choix dans la tuyauterie, mais il a été interdit en 1995 pour les canalisations en raison de sa toxicité. Le prix du plomb indiqué ici est tiré des statistiques de la Banque mondiale, établies à partir des chiffres du London Metal Exchange (LME), pour du plomb raffiné à 99,97% minimum.

Le prix du plomb s’établit à 2 021 dollars la tonne, en baisse de 7,5% sur un mois et en hausse de 4,3% sur un an.

Le zinc

Le zinc est un métal bleu-gris. Environ la moitié de la production est destinée à la galvanisation, un traitement qui consiste à recouvrir un autre métal d’une couche de zinc dans le but de le rendre résistant à la corrosion. L’autre usage principal est son utilisation dans les alliages comme le laiton (combiné avec du cuivre), utilisé dans l’automobile, les appareils ménagers ou les composants électriques. Le zinc est enfin utilisé sous forme d’oxyde dans l’industrie chimique, par exemple pour renforcer et protéger les caoutchoucs et les plastiques, dans les peintures ou les produits pharmaceutiques. Le prix du zinc indiqué ici est tiré des statistiques de la Banque mondiale, établies à partir des chiffres du London Metal Exchange (LME), pour du zinc avec un degré de pureté minimal de 99,95%.

Le prix du zinc s’établit à 2 425 dollars la tonne, en baisse de 1,1% sur un mois et en baisse de 6,6% sur un an.

L’acier

Alliage constitué de fer et de carbone, l’acier est un des métaux les plus utilisés dans le monde. L’acier industriel se présente sous deux formes principales : les produits longs (barres, tubes, fils…), utilisés dans la construction, l’ingénierie mécanique et l’énergie, et les produits plats (plaques, tôles, bobines…), utilisés notamment dans l’automobile, l’emballage, les appareils, le bâtiment ou la machinerie lourde. Son prix est très dépendant de la conjoncture économique et de la demande industrielle. Le prix indiqué est un prix composite calculé par MEPS, le leader mondial de l’analyse marché de l’acier, à partir de produits longs et plats sur trois régions (Europe, Asie, Amérique du Nord).

Le prix de l’acier s’établit à 596 dollars la tonne, en baisse de 4,6% sur un mois et en baisse de 22,3% sur un an. 

M@Valéry


Article précédentRDC: le Ministère de l’environnement et développement durable projette une série de formation sur la gestion de l’environnement
Article suivantInga 3 : l’espagnol ACS se retire du projet

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici