La situation sécuritaire et humanitaire dans la partie Est de la RDC reste préoccupante, en cette période d’occupation illégale les provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu par l’armée rwandaise et ses supplétifs de la coalition rebelle M23/AFC.
La Première Ministre Judith Suminwa a échangé ce mardi 18 février avec une délégation de la Monusco conduite par Bintou Keita, cheffe de la mission onusienne en République Démocratique du Congo.
« Nous avons assisté madame la Première Ministre à cette audience pour discuter sur les questions principalement humanitaires qui concernent toutes nos populations dans plusieurs provinces où la Monusco est encore active. Mais par la suite, ils se sont focalisés principalement sur les zones occupées, c’est-à-dire la ville de Goma au Nord-Kivu et Bukavu, au Sud-Kivu« , a déclaré Jacquemin Shabani, Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur.
Kinshasa continue toujours à exiger auprès de ses partenaires l’application du droit international humanitaire pour le rapatriement du personnel politique et militaire. Cette question de rapatriement des éléments des FARDC et du personnel politique, qui se trouvent jusqu’à présent dans les locaux de la Monusco, à Goma.
Jacquemin Shabani a affirmé qu’ il était question de se garantir mutuellement de leur prise en charge et du respect de leurs droits surtout par rapport à la convention de Vienne sur le droit international humanitaire.
“Un travail de fond est en train d’être fait sur la question du couloir humanitaire. Les dernières assises au niveau de la sous-région ont souligné cela, avec la rencontre de différents chefs d’État-major. Et le Gouvernement reste très préoccupé par la situation de tout son personnel et surtout de ses FARDC et ses politiques« , a-t-il martelé.
Toutefois, le Gouvernement congolais est déterminé à palier au plus urgent sur le plan aussi bien sécuritaire qu’humanitaire et invite surtout tous les Congolais à se mobiliser dans ce combat contre les ennemis de la RDC.
Olivier Masini
