Produits de base : le cuivre et le cobalt propulsent l’économie congolaise en août 2025

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Dans sa note de conjoncture économique publiée le 15 août 2025,  la Banque Centrale du Congo (BCC), met en lumière une évolution contrastée des cours mondiaux des produits de base, dont plusieurs jouent un rôle stratégique pour l’économie congolaise. Entre la hausse des métaux et la baisse des céréales, la dynamique des marchés influence directement la balance commerciale du pays.

Cuivre et cobalt : moteurs de la croissance

Le cuivre, principal produit d’exportation de la RDC, a atteint 9 768 USD la tonne, soit une hausse de 0,5 % par rapport à la semaine précédente et de 11,1 % depuis fin 2024. De son côté, le cobalt est resté stable à 32 650 USD la tonne, mais affiche une progression impressionnante de 35,8 % sur l’année.

Cette performance renforce la compétitivité du secteur minier et soutient la projection d’une croissance économique de 5,3 % en 2025, confirmant la RDC comme acteur clé de la transition énergétique mondiale.

Le marché de l’or a légèrement reculé, à 3 360 USD l’once, soit une baisse hebdomadaire de 0,6 %, bien que son prix reste 27,3 % plus élevé qu’en décembre 2024. Quant au pétrole, il s’échange désormais à 66,9 USD le baril, en hausse de 0,2 % sur la semaine, mais en baisse de 10,7 % depuis fin 2024, une tendance favorable aux importations d’énergie du pays.

Céréales en baisse

Les cours des céréales montrent une orientation baissière. Le riz est à 281,7 USD la tonne (+0,4 % hebdomadaire mais -9 % depuis fin 2024), tandis que le blé et le maïs chutent respectivement de 3,2 % et 2,3 % sur la semaine, grâce à des récoltes record en Australie et aux États-Unis. Cette baisse pourrait atténuer les pressions inflationnistes sur les produits alimentaires importés en RDC.

Perspectives pour l’économie congolaise

Avec la montée des prix des métaux stratégiques et une modération des prix des produits alimentaires, la RDC se trouve dans une position favorable pour équilibrer sa balance commerciale et stabiliser son économie. Ces signaux confirment l’importance de renforcer les politiques de soutien au secteur minier tout en capitalisant sur la baisse des coûts d’importation. 

Olivier Masini 

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