La République Démocratique du Congo (RDC) poursuit sa marche vers l’industrialisation avec la mise en œuvre des Zones Économiques Spéciales (ZES), véritables moteurs de création d’emplois et de diversification économique. Sous la houlette de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, le Gouvernement congolais a réaffirmé sa volonté d’accélérer le développement de ces espaces stratégiques.
Lors de la première réunion du Comité stratégique de pilotage des ZES, Judith Suminwa, a exhorté les membres à lever les obstacles administratifs et réglementaires qui freinent l’essor de ces zones. Actuellement, plusieurs ZES sont opérationnelles, dont celle de Maluku, déjà saturée en raison de l’afflux massif d’investisseurs. Pour y remédier, le Gouvernement envisage des mesures d’extension et d’indemnisation des propriétaires fonciers afin d’élargir la capacité d’accueil.
Sept nouvelles Zones économiques spéciales en projet
Selon le Ministre de l’Industrie, Aimé Boji Sangara, sept nouvelles ZES verront bientôt le jour à travers le pays. Ces projets s’inscrivent dans la vision de l’Exécutif de stimuler la production locale, de favoriser les exportations et surtout de générer des milliers d’emplois directs et indirects pour les Congolais.
La ZES de Maluku illustre déjà ce potentiel : l’usine de carreaux implantée sur le site exporte 80 % de sa production vers le Congo-Brazzaville, tout en approvisionnant le marché local. De grandes marques comme Pepsi et des industries pharmaceutiques y opèrent, créant ainsi une dynamique industrielle favorable à l’emploi.
