En RDC, la sécurité électrique demeure un défi crucial pour les ménages, les entreprises et les infrastructures publiques. Face à cette problématique, une start-up congolaise propose une solution innovante : la Kim-Box, une logette électrique intelligente conçue pour prévenir les courts-circuits, surveiller la consommation et éviter les incendies domestiques.
Le vendredi 26 septembre, les responsables de Kim Engineering, société à l’origine du projet, ont été reçus par Blaise Mastaky Birindwa, Directeur Général Adjoint du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI). Objectif : solliciter l’appui de l’institution pour la mise en place d’une usine de montage locale.
La Kim-Box est une solution « made in Congo », développée par une équipe d’ingénieurs congolais. Elle intègre des disjoncteurs automatiques, des capteurs intelligents et une plateforme numérique permettant de suivre en temps réel la consommation d’électricité. Cette technologie permet non seulement de prévenir les pannes et surcharges, mais aussi d’optimiser la gestion énergétique, notamment dans les zones urbaines à forte densité.
« La Kim-Box est bien plus qu’un simple boîtier. C’est un outil de gestion moderne de l’énergie, adaptable aux besoins des foyers, des PME et des grandes infrastructures », explique Prisca Makila, responsable de Kim Engineering.
Au-delà de la sécurité électrique, le projet Kim-Box représente un levier de développement économique. L’installation d’une usine de montage en RDC pourrait générer des centaines d’emplois directs et indirects, notamment pour les techniciens, installateurs, ingénieurs et acteurs de la chaîne de distribution.
Pour le FPI, accompagner cette innovation s’inscrit pleinement dans sa mission de soutien à l’industrialisation locale et à l’autonomie technologique. Depuis 1989, l’institution finance des projets à forte valeur ajoutée, favorisant la diversification économique du pays.
L’initiative Kim-Box illustre le dynamisme d’une jeunesse congolaise créative, porteuse de solutions concrètes aux défis nationaux. Avec le soutien du FPI, cette innovation pourrait devenir un produit-phare de l’industrie congolaise, exportable dans d’autres pays d’Afrique centrale.