RDC–Chine : Le Gouvernement renforce le pilotage du Programme Sino-Congolais pour accélérer le développement

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Le Gouvernement de la République démocratique du Congo veut franchir un nouveau cap dans la coopération économique avec la Chine. La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a lancé l’Atelier national de concertation sur la mise en œuvre du Programme Sino-Congolais, un partenariat stratégique basé sur le modèle « ressources contre infrastructures », considéré comme l’un des moteurs essentiels du développement national.

Cet atelier vise à clarifier les procédures liées à l’application de la Loi n°14/005 du 11 février 2014, garantissant un cadre fiscal, douanier et parafiscal sécurisé pour les conventions de collaboration, notamment autour du projet Sicomines, pierre angulaire du partenariat RDC–Chine. L’enjeu est d’harmoniser les pratiques entre institutions publiques et partenaires privés afin de renforcer la transparence et améliorer la gouvernance.

La Première Ministre a souligné que cet effort s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, alignée sur les Six Engagements Majeurs pour l’émergence de la RDC.

Selon elle, le Programme Sino-Congolais ne doit pas être remis en cause, mais optimisé pour produire davantage de résultats visibles : routes, écoles, hôpitaux, énergie, emplois et formation des jeunes.

Le Directeur général de l’APCSC, Freddy Yodi Shembo, a rappelé que l’avenant numéro 5 issu de la renégociation du contrat Sicomines en 2024 offre un cadre opérationnel modernisé, imposant une coordination plus efficace de l’État.

Lancé en 2008 et ajusté en 2024, le Programme Sino-Congolais demeure un levier majeur de la coopération internationale de la RDC. Dans un contexte où le pays veut valoriser son potentiel minier pour financer ses infrastructures, ce partenariat représente une opportunité stratégique pour accélérer la reconstruction et réduire le déficit logistique.

Avec cet atelier, le Gouvernement pose les bases d’un pilotage rénové, condition indispensable pour faire du corridor RDC–Chine un véritable instrument de transformation économique durable.

Olivier Masini 

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