Après cinq jours d’une session de formation intense et complexe, le Centre de Recherche en Environnement et Développement Social (CREDS) a clôturé avec succès, ce samedi 22 novembre 2025, ladite session sur la Réinstallation Involontaire ou expropriation pour cause d’utilité publique. Une cérémonie solennelle de remise des brevets s’est tenue dans la salle polyvalente de la Chaire de dynamique sociale (CREDS) de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), consacrant 56 nouveaux experts capables de répondre aux enjeux cruciaux des projets de développement.
Cette session de formation a atteint son apogée en fin de parcours avec l’achèvement des matières, notamment par l’étude de deux modules complémentaires qui ont marqué les dernières heures d’apprentissage : Consultation et participation des parties prenantes, animé par Madame Nadia Mbanzidi Banota, Experte en Développement social près la Banque mondiale. Et le Cadre institutionnel et organisationnel du Plan d’Action de Réinstallation (PAR), présenté par le Professeur Bienvenu Muchukiwa Ngusu de l’UNIKIN, lui aussi Expert en Développement social à la Cellule Infrastructures du Ministère des ITP.
Le Directeur des programmes, le Professeur Emmanuel Biey Bakaly, a d’ailleurs souligné à cet effet la qualité des matières très pratiques et le casting opéré au niveau des animateurs chevronnés pour permettre aux apprenants de se frotter aux expériences cruciales de ces aînés du domaine.
Les sauvegardes environnementales et sociales, clé des projets des travaux publics
Le point d’orgue de l’événement fut la remise officielle des brevets aux 56 apprenants par et devant les responsables du CREDS: son Directeur, le Professeur Colby Ngoy Bisongo, son Directeur des programmes, le Professeur Emmanuel Biey et par les formateurs présents: Professeur Bienvenu Muchukiwa Ngusu et Madame Nadia Mbanzidi Banota.
Dans son mot de circonstance, Madame Mbanzidi Banota a insisté sur l’importance des sauvegardes, les qualifiant de « clé des projets de développement« , dont la maîtrise rend les experts de ce domaine « incontournables et recherchés ».
Le Professeur Muchukiwa, quant à lui, a rappelé la rapide évolution de l’expertise locale. Il y a encore une dizaine d’années, a-t-il noté, cette expertise était quasi inexistante. Pour ce faire, il a félicité le CREDS pour la formation de qualité et a encouragé les nouveaux experts à faire preuve d’une vigilance accrue pour saisir les nombreuses offres et opportunités désormais disponibles. Prenant la parole, à son tour, le Directeur des programmes du CREDS a clôturé la session en louant la qualité des débats qui sont venus enrichir un domaine capital, tout en appréciant la participation, l’engagement et l’assiduité des participants.
Des apprenants satisfaits et un pari gagné
Les représentants des apprenants, Monsieur Jean-Claude Lumisa et Madame Faida Zahaba, ont exprimé tour à tout leur gratitude envers le CREDS et les formateurs pour l’organisation impeccable et la richesse des compétences acquises, avant de suggérer l’organisation prochaine d’autres formations sur les autres aspects des sauvegardes sociales.
Interrogé sur le pari de cette session, le Professeur Colby Ngoy, Directeur du Centre de recherche en environnement et développement Social (CREDS), a déclaré celui-ci gagné :
« les objectifs de cette première session ont été atteints » avec la formation de 56 participants issus de diverses universités et institutions du pays, permettant ainsi à la RDC de renforcer, pour la première fois, son expertise en matière de réinstallation involontaire et expropriation pour cause d’utilité publique.
Il a poursuivi avec cet appel vibrant :
‘’Fort de ce succès, le CREDS prévoit désormais d’intensifier le renforcement des capacités au sein des institutions publiques, privées et territoriales afin d’améliorer la compréhension et la gestion des enjeux environnementaux et sociaux en RDC’’.
Le Directeur du centre de recherche en environnement et développement social, (Creds), a remercié ses collègues formateurs, ceux déjà cités ci-haut et ceux ayant intervenu précédemment, en présentiel ou en ligne, à savoir : Madame Liliane Musau Kazadi, Experte en VBG à le Cellule Infrastructures, Madame Mécaine Mujinga, Experte en Développement social au PFC/GL, Monsieur John Ndiwayesu Santos, Expert en collecte et analyse des données.
Parlant de l’agenda 2026, le numéro un du CREDS, , a annoncé l’organisation d’intenses sessions de formation dans le domaine environnemental et social.
La cérémonie s’est achevée par la traditionnelle photo de famille prise devant le Bâtiment administratif de cette prestigieuse université pour immortaliser ce moment.
Olivier Masini
