Dans le cadre du plaidoyer pour le vote de la proposition de loi relative à l’accès à l’information publique, le collectif 24 a organisé le vendredi 25 septembre à Kinshasa un « café press info » sur le parlement ouvert. Une activité soutenue par plusieurs partenaires, dont Internews.
Selon les organisateurs, l’objectif de l’activité a été d’amener l’autorité à prendre un engagement pour promouvoir l’accès du public à l’information dans son secteur. Mais aussi d’informer les participants sur les principes d’un parlement ouvert.
Au cours des échanges, les participants ont épinglé les difficultés d’accès à l’information publique. Ce qui ne favorise pas le contrôle tant parlementaire que citoyen. Conséquence, l’opacité a élu domicile: l’action du gouvernement n’est pas en mesure de réduire la pauvreté; des projets non votés dans le cadre de la loi de finances ne sont exécutés, en lieu et place de ceux autorisés par le parlement; la population n’est pas aussi en mesure d’interagir activement avec les gouvernants et de participer à la vie publique, faute d’information.
Au regard l’état fait par les participants, le vote d’une loi obligeant l’autorité à rendre disponible l’information paraît urgent. D’où ces derniers ont proposé une synergie d’actions entre les parlementaires et la société civile pour pousser au débat et vote de la proposition de loi par le parlement, puis sa promulgation et sa mise en œuvre.
Plusieurs députés ont participé à ces échanges, on note par exemple la présence de l’honorable Moïse Nyarugabo, auteur de la proposition de loi relative à l’accès à l’information publique et Simon-Pierre Iyananio, président de la commission droit de l’homme à l’assemblée nationale. A cela s’ajoutent les acteurs de la société civile et les médias.
Valéry Bakutweni