Le président Félix Tshisekedi a déclaré que la République démocratique du Congo ne cédera pas ses ressources minières via des enchères internationales, malgré les pressions d’investissements occidentaux, notamment des États-Unis.
Cette déclaration intervient après un accord de paix signé en juin sous médiation américaine, censé mettre fin au soutien du Rwanda au groupe armé M23. Tshisekedi déplore toutefois que les combats se poursuivent à l’est du pays, malgré les engagements.
Le chef de l’État a précisé que la RDC veut valoriser localement ses minerais stratégiques (cuivre, cobalt, lithium, or, tantale) à travers le développement d’une chaîne de valeur minière, d’infrastructures et du secteur de l’énergie. Il rejette le modèle extractiviste sans transformation locale.
Après un accord déjà signé avec la Chine, Tshisekedi annonce des négociations en cours avec les États-Unis pour un partenariat similaire, sans en dévoiler les détails.
Pour attirer des investissements étrangers durables, la RDC mise sur la stabilité sécuritaire, la transparence dans la gestion des ressources et le renforcement des capacités locales.
« Nous attendons que la Croix-Rouge donne son feu vert pour procéder à l’échange de prisonniers avec le M23 », a ajouté Tshisekedi, signalant des avancées sur le plan diplomatique.
Le Président Félix Antoine Tshisekedi a reçu M. Massad Boulos, Conseiller Principal pour l’Afrique du président américain Donald Trump. Ce dernier est venu échanger avec le Chef de l’Etat sur le suivi de l’Accord de paix signé à Washington le 27 juin de cette année. Monsieur Massad Boulos a également réaffirmé l’engagement des États Unis d’Amérique aux côtés de la RDC en vue de retrouver une paix définitive face à la situation que connaît l’Est de RDC depuis plusieurs années.
