Ce jeudi à Washington, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont signé un accord de paix historique sous l’égide du président américain Donald Trump. Cet accord marque un tournant majeur dans les relations entre les deux pays, longtemps marquées par des tensions et des conflits armés dans la région des Grands Lacs.
Lors de la cérémonie, le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a affirmé l’engagement de son pays à mettre en œuvre l’accord avec « sérieux, rigueur et souci constant de la paix et de l’intégrité du territoire ». Il a appelé le Rwanda à faire preuve du même engagement sincère pour assurer une paix durable dans la région.
De son côté, le président rwandais Paul Kagame a salué le rôle de médiateur joué par Donald Trump, qu’il a qualifié de « déterminant ». Selon lui, les accords signés représentent la « voie la plus claire » pour clore un conflit de 30 ans. Il a appelé ses pairs africains à respecter cet engagement pour bâtir une paix véritable.
Cet accord vise non seulement à mettre fin aux violences entre les forces armées congolaises et les rebelles du M23, mais aussi à ouvrir la voie à une coopération économique et sécuritaire plus poussée entre les deux pays. La communauté internationale, y compris les partenaires régionaux et les institutions financières, suivra avec attention les suites de cet engagement.
La médiation de Donald Trump, bien que controversée sur le plan international, aura permis de réunir les deux présidents autour d’un même objectif de tourner la page des conflits. En facilitant ce rapprochement, les États-Unis cherchent également à renforcer leur présence économique en Afrique, notamment dans le secteur des minerais stratégiques.
L’accord de paix entre la RDC et le Rwanda suscite l’espoir d’une stabilisation durable dans la région des Grands Lacs. Mais son succès dépendra de la volonté politique réelle des deux parties à respecter les termes signés et à privilégier le dialogue au détriment de la confrontation.



