La République Démocratique du Congo accuse un important déficit en termes d’infrastructures. Cette réalité constitue une entrave à son développement. Le Président de la République a indiqué au cours de la réunion du conseil des ministres tenue le vendredi 10 septembre, qu’il s’attèle à trouver des solutions à court, moyen et long terme de manière à mettre le pays sur les rails du développement.
Ainsi, Félix Tshisekedi a demandé au Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics de présenter, lors de la vingt-et-unième réunion du Conseil des Ministre, l’état des lieux de l’exécution technique et financière des projets inscrits dans le contrat dit Sino-Congolais, et à la Ministre des Mines d’en faire autant dans son secteur. Un rapport qui devrait être présenté dans les deux semaines, qui suivent.
Cette demande intervient à l’approche de la publication du rapport d’évaluation des contrats chinois par l’Initiative pour les industrie extractives (ITIE), dans sa partie investissements miniers.
Dans le souci de capitaliser toutes les sources disponibles de financement des infrastructures, la République Démocratique du Congo avait signé en 2008 le contrat dit « sino-congolais » renégocié en 2009. Deux entreprises chinoises, la Sinohydro et la CREC (China Railway Engineering) devaient réaliser des travaux d’infrastructures, notamment 3500 km de routes, autant de kilomètres de chemins de fer, des infrastructures de voiries surtout à Kinshasa, 31 hôpitaux de 150 lits et 145 centres de santé, pour une valeur estimée à 6,5 milliards de dollars.
L’exécution des grands projets d’infrastructures inscrits dans ce cadre avait été interrompue, notamment, pour des raisons techniques liées à l’insuffisance d’énergie électrique pour la production minière. Ce problème devrait être réglé par le lancement imminent de la centrale de Busanga, la mise en œuvre de ces projets devrait être relancée sans tarder.
Afi-du
