La COP25 se clôture avec un tout petit accord sur le climat, la RDC n’en tire grand-chose.

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La Vingt-cinquième Conférence sur les changements climatiques s’est achevée dimanche par un accord minimal sur le climat, malgré les appels pressants des militants écologistes. Après deux semaines de négociations difficiles, les 200 pays participants ne se sont pas entendus sur les règles des marchés carbones.

Si la COP25 a souligné lors de sa séance de clôture le “besoin urgent” à agir contre le réchauffement, les participants à la conférence de Madrid ne se sont pas mis d’accords concernant les points essentiels pour répondre à l’urgence climatique et aux appels pressants des militants écologistes. 

Antonio Guterres, le chef de l’ONU s’est notamment dit “déçu” en regrettant une “occasion ratée.” “La communauté internationale a perdu une occasion importante de faire preuve d’une ambition accrue (…) pour faire face à la crise climatique. Mais nous ne devons pas abandonner, et je n’abandonnerai pas”, a-t-il tweeté.

“Les principaux acteurs dont on espérait des avancées n’ont pas répondu aux attentes”, a déclaré Laurence Tubiana, architecte de l’Accord de Paris. Il note toutefois que l’alliance des Etats insulaires, européens, africains et latino-américains, avait permis d’arracher le moins mauvais résultat possible, contre la volonté des grands pollueurs.” 

Si des compromis n’ont pu être arrachés, c’est notamment à cause des divisions immenses sur des sujets majeurs comme l’ambition et le financement. 

La RDC a brillé par l’amateurisme

Comme lors des autres Conférences des parties sur les Climat, la République Démocratique du Congo a brillé par son amateurisme, si pas celui de ses représentants. Pour tant dans son message sur l’Etat de la nation, Félix Tshisekedi a déclaré que « la République Démocratique du Congo doit bénéficier à juste titre des financements disponibles au niveau mondial en allant bien au-delà du 1% actuel. Au regard de l’énorme contribution des forêts congolaises à la préservation de la planète, c’est une grande injustice à l’égard de notre pays qui doit cesser ».

Malheureusement, comme lors des autres Conférences des parties sur les Climat, la République Démocratique du Congo a brillé par son amateurisme, si pas celui de ses représentants. Une semaine durant, lors de la COP25, le bureau officiel du pays est resté scellé. Le plaidoyer du Ministre de l’environnement Claude Nyamugabo, devant ses paires n’a semblé rencontrer l’assentiment d’un monde capitaliste.

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