Développement rural: des discussions sur la possibilité de réhabiliter les routes de desserte agricole à Mayi-Ndombe

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Le ministre du développement rural, Guy Mikulu Pombo, a échangé mardi à Kinshasa avec M. Paul Mputu, gouverneur de la province de Mayi-Ndombe sur les possibilités d’entretenir les routes de desserte agricole en vue de résoudre les problèmes de la production  dans les milieux ruraux.

Le Ministre Mikulu a informé son hôte des stratégies qu’il a mises en place pour résoudre les problèmes de la production des produits agricoles et de leur évacuation des centres de production vers les lieux de consommation, situés dans les milieux urbains.

«Les produits pourrissent dans des villages fautes des routes pour leur évacuation», a dit le gouverneur de Mayi-Ndombe Paul Mputu Boleilanga. Il a par ailleurs souligner que le ministère de Développement rural est très important du fait que les activités de développement du pays  sont situés dans les milieux ruraux, où sont produits les biens de première nécessité, qui ne peuvent pas être trouvées dans des villes sinon par les importations.

Mayi-Ndombe, un sol propice à l’agriculture

Les sols de la Province de Mayi-Ndombe sont constitués principalement des areno-ferrals (sols sableux à faible teneur en argile, moins de 20%). Leur fertilité varie de moyenne à médiocre. Les meilleures terres agricoles (sols sablo-argileux) se rencontrent dans le territoire de Kutu et dans les environs de la cité de Mushie.

La première culture vivrière ayant un pourcentage d’occupation du sol plus élevé est le manioc avec plus de 50% d’espace occupé pour l’ensemble de toutes les cultures vivrières. La deuxième culture est le maïs avec 25 à 50 % d’espace occupé, suivi de la banane, du riz, des pommes de terre, des ignames, etc.

Les cultures industrielles en l’occurrence le palmier, le coton, le cacao, le caoutchouc, la canne à sucre, le café sont largement présentes.

L’élevage de bovin traditionnel pratiqué dans la sous-région peut atteindre 10 000 à 50 000 têtes et presque partout, la pêche artisanale est pratiquée dans les rivières très poissonneuses comme Lokoro, lukenie, lutoy, molibampe, etc.

fondationbintene.org/tsieleka

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