La campagne “Le Congo n’est pas à vendre” (CNPAV) se dit consterné de l’opacité qui entoure le dossier passeport en République Démocratique du Congo.
“Le Congo n’est pas à vendre appelle le Gouvernement à assurer la transparence complète dans le dossier des passeports qui fait l’objet de controverses et de soupçons de corruption depuis des années”, souligne un communiqué parvenu à Tsieleka ce vendredi 30 octobre.
Ce collectif d’Ong indique par ailleurs, détenir des informations faisant état du recrutement de la société Locosem pour la production des passeports, dont le prix passerait de 185 à 100 dollars américains.
“Locosem n’est autre qu’une filiale de Semlex, la société qui est au cœur du Passeport Gate”, affirment les ONG. Par ailleurs, “la procédure opaque suivie pour l’octroi de ce nouveau contrat n’est pas de nature à rassurer l’opinion publique”, ont-elles poursuivi.
Depuis le 11 juin 2020, le contrat de production des passeports attribué à Semlex a expiré. Cependant, la procédure de transfert des compétences tardent à aboutir. Et les passeports ne sont plus délivrés en RDC.
Le 15 octobre, l’assemblée nationale a rejeté l’interpellation de la Ministre des affaires étrangères, sensée expliquer l’opinion nationale de l’avancé du dossier.
Malgré les assurances du premier ministre, au terme d’une rencontre avec Marie Ntumba Nzenza, le jeudi 29 octobre, le flou demeure dans le dossier passeport.
PM