La cité de Fungurume a été électrifiée grâce au financement du Fonds social de la société a annoncé Patrick SInza, Directeur des Relations Extérieures et Liaison Communautaire à Tenke Fungurume Mining Sa.
“Ce fonds est issu de la dotation de 0,3% des revenus net TFM pour financer les projets sociaux”, a-t-il souligné sans préciser le montant.
Une satisfaction pour la population de ce site. «Nous sommes témoins de ce projet et c’est avec une grande satisfaction que nous notons sa concrétisation», a déclaré un habitant de cette cité.
Malgré l’impact social de ce projet sur la vie des riverains, l’approche adoptée par la société Tenke Fungurume n’a pas respecté la législation minière. “C’est une bonne chose d’électrifier la cité de Fungurume avec l’argent du Fonds Social de TFM. Mais prudence et réserve de toucher à la Dotation de 0,3% dont l’usage n’est pas encore autorisé par l’Etat en négociations avec la Société Civile sur ce fonds”, a dit Franck Fwamba, activiste dans le secteur des ressources naturelles et tête d’affiche de l’ONG « Touche pas à mon cobalt ».
Lors de la réunion de Lubumbashi sur l’évaluation du moratoire d’exportation des concentrés de cuivre, les participants avaient répertorié des difficultés quant au transfert de 0,3% des chiffres d’affaires des miniers aux projets communautaires. L’absence du manuel de procédure et de l’organe spécialisé pour cette gestion de la dotation. D’où l’inquiétude de certains acteurs de la société civile.
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