RDC: Des organisations de la société civile s’impliquent dans la lutte contre la corruption

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En République Démocratique du Congo, il ne se passe pas un jour sans qu’on assiste à une révélation d’un cas de corruption. Cette dernière est devenue responsable de tous les maux du pays. C’est ainsi que 11.11.11 et d’autres organisations de la société civile vont organiser ce vendredi à Kinshasa un atelier qui va être un cadre d’échanges entre la société civile, les médias, le monde scientifique et le secteur judiciaire autour de la lutte contre la corruption et l’accès aux droits humains.

L’objectif est de contribuer à l’amélioration de la transparence et de la responsabilité du secteur judiciaire dans la lutte contre la corruption afin de protéger les droits de l’homme.

 « Au lendemain du début du premier mandat du Chef de l’Etat, Félix TSHISEKEDI, l’opinion publique s’est vue confortée par son discours d’investiture évoquant la lutte contre la corruption comme son cheval de bataille. Malgré la volonté manifeste démontrée, de faibles actions ont été initiées mais dont la suite a choqué l’opinion publique particulièrement les acteurs de la lutte contre la corruption. Malgré l’existence de plusieurs instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux dont la RDC dispose réprimant la corruption, l’appareil judiciaire est gangrené par les pratiques qui favorisent la corruption et portent atteinte aux droits humains ». 

A l’issue de cet atelier, une feuille de route des parties prenantes à la lutte contre la corruption a été élaborée. Des actions de plaidoyer concrètes entre la société civile, les médias et le monde académique ont été identifiées pour lutter contre la corruption et l’amélioration de l’accès aux droits économiques, sociaux et culturels.

Campagne d’info-sensibilisation des parties prenantes et de l’opinion congolaise sur la corruption et la vulgarisation des textes de loi sur la lutte contre la corruption et de dénonciation des magistrats véreux; Elaboration d’une Stratégie nationale de Communication pour le Changement des Comportements.

Cet atelier plaide pour que les autorités puissent doter le pays d’une loi portant  encouragement, encadrement et sécurisation des dénonciateurs des actes et faits de la corruption ainsi que leur statut.

Ainsi, le parlement congolais et d’autres organes de contrôle doivent appuyer sur l’accélérateur pour accompagner la lutte menée par ces organisations de la société civile pour juguler les pratiques de corruption et combattre les antivaleurs en République Démocratique du Congo.

Olivier Masini

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