RDC: Le gouvernement autorise Sakombi Molendo  de sévir contre la fraude dans le transport des hydrocarbure

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Lors du dernier Conseil des ministres tenu le vendredi 6 juin à Kinshasa, le ministre des Hydrocarbures a présenté une note technique décisive pour la régulation du transport maritime de produits pétroliers en République

Démocratique du Congo. Il y a proposé l’interdiction formelle d’accès au territoire national pour 46 navires identifiés comme opérant dans l’illégalité. Ces navires figurent sur une liste noire pour leur implication dans des pratiques frauduleuses liées au transport de produits pétroliers, telles que le transbordement illégal, la dissimulation de cargaisons, ou encore des manquements aux normes de traçabilité. Pour les autorités du pays, il est désormais urgent d’y mettre un terme.

«Nous ne pouvons plus tolérer que notre territoire devienne une zone de transit pour des pratiques opaques», a insisté le ministre, en soulignant l’impact direct de ces opérations sur la perte de recettes publiques, la concurrence déloyale et la sécurité énergétique nationale. La note technique suggère non seulement le bannissement de ces navires des eaux RD-congolaises, mais aussi une coordination accrue avec les services douaniers, les autorités portuaires, et les instances régionales pour assurer un contrôle renforcé à l’entrée du territoire maritime. 

Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de réforme et de moralisation du secteur des ces opérateurs frauduleux, le hydrocarbures, secteur-clé mais longtemps miné par son économie, de sécuriser l’opacité. Le gouvernement ses approvisionnements affirme sa volonté d’aligner la République Démocratique du Congo sur les standards internationaux en matière de régulation et de transparence.

Le ministre a également insisté sur les risques environnementaux associés à ces navires non conformes, parfois vétustes ou non certifiés, dont les défaillances techniques peuvent avoir des conséquences graves pour les côtes congolaises et les populations riveraines. 

L’annonce a été saluée par plusieurs acteurs du secteur, qui appellent désormais à une mise en œuvre rigoureuse et à une publication claire de la liste des navires concernés. Pour nombre d’observateurs, cette mesure marque un tournant et pourrait servir d’exemple dans la sous-région.

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