À Kinshasa, capitale tentaculaire de la République Démocratique du Congo, la circulation devient un véritable calvaire, notamment sur trois axes stratégiques : la route By-Pass, le boulevard Lumumba et le boulevard du 30 Juin jusqu’à l’Université Pédagogique Nationale (UPN). Chaque jour, des milliers d’automobilistes y sont piégés dans des embouteillages interminables, transformant des trajets de quelques kilomètres en épreuves de patience.
Aux heures de pointe, ces artères vitales, censées fluidifier la mobilité entre l’est, l’ouest et le centre de la ville, se transforment en parkings à ciel ouvert. Les causes sont multiples : surcharge de véhicules, absence de synchronisation des feux tricolores, stationnements anarchiques, travaux mal planifiés et manque de voies alternatives.
Le boulevard Lumumba, reliant l’aéroport de N’djili au centre-ville, est saturé par le trafic interurbain et le transport de marchandises. La route By-Pass, conçue pour désengorger le centre, se retrouve elle-même encombrée, notamment aux intersections mal régulées. Quant au boulevard du 30 Juin, prolongé jusqu’à l’UPN, il subit une pression intense, accentuée par les flux venant de Kintambo, Selembao et Ngaliema.
Les autorités urbaines et nationales sont interpellées pour agir : modernisation des infrastructures, renforcement des transports publics, régulation du trafic et discipline routière. Faute de solutions, la mobilité à Kinshasa risque la paralysie, freinant l’économie et détériorant la qualité de vie.
Olivier Masini
