Le Vice-Premier ministre, ministre du Budget, Adolphe Muzito, a tenu une séance de travail avec l’Inspecteur général des finances-chef de service, Christophe Bitasimwa Bahii. Au cœur de cette rencontre : la volonté du gouvernement de renforcer la discipline budgétaire et d’amorcer une réforme structurelle profonde des finances publiques en République Démocratique du Congo.
Les discussions ont porté sur deux volets essentiels : l’évaluation des rubriques budgétaires et l’identification de réformes capables d’optimiser la mobilisation des recettes et d’améliorer la qualité des dépenses. L’objectif affiché est clair : doubler les recettes de l’État sur la période 2024-2028, tout en garantissant une meilleure allocation des ressources.
L’IGF, institution de contrôle et de supervision, est appelée à jouer un rôle moteur dans cette nouvelle dynamique. Christophe Bitasimwa Bahii a assuré de l’engagement ferme de ses équipes à accompagner le ministère du Budget.
« Le budget comporte deux parties, recettes et dépenses. Nous avons passé en revue ces aspects afin de préparer des propositions de réformes pour booster les finances de l’État et renforcer la discipline dans la gestion », a-t-il souligné.
Vers un budget 2026 crédible et soutenable
Dans une démarche de transparence et de crédibilité, Adolphe Muzito entend intégrer dès la préparation du projet de loi de finances 2026 tous les paramètres nécessaires pour renforcer la soutenabilité budgétaire. Cela implique non seulement une hausse des recettes fiscales et non fiscales, mais aussi une meilleure traçabilité des dépenses publiques.
Ces réformes budgétaires sont déterminantes pour l’avenir économique de la RDC. Une meilleure maîtrise des finances publiques permettra de libérer des ressources pour financer les infrastructures, l’éducation, la santé et l’agriculture. Autant de secteurs stratégiques capables de stimuler la croissance inclusive et de réduire la dépendance vis-à-vis des financements extérieurs.
La rencontre entre Adolphe Muzito et l’IGF marque une étape décisive dans la mise en œuvre d’une gouvernance budgétaire responsable. En plaçant la rigueur, la transparence et l’efficacité au cœur de l’action publique, le gouvernement ambitionne de bâtir un cadre macroéconomique plus stable et de renforcer la confiance des partenaires et des investisseurs. Pour la RDC, c’est l’opportunité de transformer les finances publiques en véritable moteur de développement durable.
