Les États-Unis et la Commission européenne ont réaffirmé, dans une déclaration conjointe, leur engagement à promouvoir la paix, la sécurité et la croissance économique dans la région des Grands Lacs, avec un accent stratégique sur le corridor de Lobito. Ce projet d’infrastructure régional, jugé transformateur, vise à relier la République démocratique du Congo (RDC) au port atlantique de Lobito en Angola, en passant par la Zambie.
L’initiative s’inscrit dans une volonté conjointe de créer un environnement favorable à l’investissement privé américain et européen en Afrique centrale. Elle est présentée comme un levier essentiel pour garantir la sécurité des chaînes d’approvisionnement en minerais critiques, tout en favorisant la croissance économique durable dans la région.
Le corridor de Lobito permettra d’améliorer la connectivité régionale, facilitant les échanges commerciaux bilatéraux entre l’Afrique centrale, l’Europe et les États-Unis. Il ouvrira de nouveaux débouchés pour les exportations minières de la RDC et renforcera l’intégration économique régionale.
Les partenaires transatlantiques collaborent étroitement avec les gouvernements africains et le secteur privé pour la réhabilitation et la modernisation de l’axe ferroviaire et logistique. Cette coordination vise à assurer l’alignement entre les travaux entrepris en Angola et ceux en cours ou à venir en RDC, afin de maximiser l’efficacité du projet.
Les discussions entre investisseurs privés et autorités congolaises pour le développement de la portion congolaise du corridor ont été saluées par Washington et Bruxelles. Ces derniers ont exprimé leur volonté de mobiliser des financements pour garantir la cohérence du projet dans son ensemble.
La déclaration souligne aussi l’ambition commune de faire du corridor un modèle de transparence dans les chaînes d’approvisionnement, notamment pour les minerais stratégiques tels que le cobalt et le cuivre, cruciaux pour la transition énergétique mondiale.
Ce projet incarne une vision de développement régional fondée sur les partenariats équitables, la transparence et la durabilité. Pour la RDC, c’est une opportunité de repositionner son économie au cœur des flux mondiaux.



