RDC: les ONG de Kinshasa demandent à Félix Tshisekedi de s’investir pour décrisper le processus électoral

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Comment décrisper le processus électoral en République Démocratique du Congo, cette question préoccupe au plus haut point les organisations non gouvernementales de la société civile. Raison pour laquelle le conseil provincial des organisations non gouvernementales de développement de Kinshasa, (Crongd), a organisé du jeudi  14 au samedi 16 octobre 2021, au centre Liloba dans la commune de Lemba, la synergie des ONG de Kinshasa, édition spéciale, SOS élection en RDC.

« Il était question que les organisations de la société civile ainsi que les représentants des dynamiques communautaires qui se sont réunis échangent des informations correctes sur la problématique du blocage du processus de désignation des animateurs de la Ceni de manière singulière mais de manière générale qu’ils échangent des informations sur le processus électoral dans son ensemble afin de faire les recommandations au Président de la République, à l’assemblée nationale et au gouvernement pour le déblocage du processus électoral », a déclaré Guy Mudumbula, secrétaire exécutif du Crongd/Kin.

Les participants sont déterminés après ce forum, à mener des actions concrètes sur terrain.

« Nous avons bénéficié des outils nécessaires pour d’abord comprendre le processus électoral et aussi comprendre là où se trouve le blocage actuellement et étant que dynamique des jeunes qui travaillent dans le processus électoral, on s’approprie ce dynamisme là et on va s’organiser pour mener des plaidoyers pour faire pression afin que la volonté directe soit respectée et amener la vraie position de la population auprès de décideurs », Kasongo ilunga, participant et membre de la dynamique  des jeunes.

Dans son mot de clôture de ces travaux, Didier Mambune, Président du conseil d’administration de Crongd/Kinshasa, a salué la détermination et l’abnégation des participants au cours de ces assises ».

Bien que l’Assemblée Nationale ait entériné les membres du bureau de la Ceni, les contestations demeurent toujours dans la classe politique du pays.  Et il ne reste que le Président de la République puisse entériner  les membres Ceni où il va refuser par manque de consensus comme ce fut pour le cas de Malonda en 2019.  Un dossier à suivre. 

Olivier Masini

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